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11 mai 2021 2 11 /05 /mai /2021 18:51

Vous connaissez l’histoire d’Alabama et de Clarence, une véritable romance entre polar et road movie

Alabama, une fille qui quitte les chemins poussiéreux  de Tallahassee en Floride pour la noirceur de Motor-City à Détroit à la rencontre du grand Amour. Un million d’années de réflexion n’auraient pas suffi  à lui faire toucher du doigt cette éventualité.

Et pourtant…

Un cauchemar peut devenir un rêve qui se transformera très vite en réalité.

C’est la magie de l’Amour, cette douce embuscade qui vous prend par surprise pour vôtre plus grand bien.

Et pourtant…

Le hasard fait que…

Pourquoi le hasard d’ailleurs ? Et si ce n’était qu’un rendez-vous, prévu depuis si longtemps ?

Vous pourrez vous tromper de route, arriver en retard, renvoyer au lendemain, rien n’y fait, vous serez là au juste moment et l’autre aussi.

Pourquoi ?

 “That's the way romance is” dira Clarence, le gars dans le film, pardon, dans le rêve.

 

Ils se sont vus, reconnus, il aura suffit d’un regard, d’un mot, d’un rien.

Le romantisme s’est probablement amoindri, avec toutes les nouvelles méthodes de rencontres, mais il gagnera à la fin.

 

Parce que cette fin est un début

« Ce qui doit être fait, sera » Eschyle

 

Mais ne vous y trompez pas, même si le destin a tout prévu, il vous faudra construire, vous battre, être vous-même, la conquête est à ce prix, à vous de mériter cette romance, elle en sera d’autant plus belle et authentique.

L’histoire de deux coeurs

 

“ Amid the chaos of that day, when all I could hear was the thunder of gunshots, and all I could smell was the violence in the air, I look back and am amazed that my thoughts were so clear and true, that three words went through my mind endlessly, repeating themselves like a broken record: you're so cool, you're so cool, you're so cool ” Alabama

 

« Au milieu du chaos de ce jour-là, alors que tout ce que j'entendais était le tonnerre des coups de feu et que tout ce que je sentais était la violence dans l'air, je regarde en arrière et je suis étonné que mes pensées aient été si claires et si vraies, que trois mots aient traversé mon esprit sans fin, se répétant comme un disque rayé : tu es si cool, tu es si cool, tu es si cool. »Alabama

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 14:27
Ciao le Chi !

Il y avait une convergence d’idées, bien sûr, comment aurait-il pu en être autrement ?

Nous étions héritiers et légataires du Gaullisme !

 

Mais il y avait plus encore qu’une filiation politique, ce mystérieux plus qui fait que les gens s’aiment…

Celui qui démarre sur un mot, sur un regard ou un sourire…

 

La Politique, ça commence avec une histoire de couilles, vous connaissez tous l’anecdote sur le manque de donneurs !

Ben c’est exactement ça et le garçon n’en manquait pas lui !

Très tôt il nous l’a prouvé !

 

Et puis que voulez-vous c’était un vrai mec, un de ceux de l’ancien monde, il aimait cloper, il aimait picoler, il aimait baiser, il aimait rigoler, il aimait vivre !

Et nous aussi !

 

Nous étions à des années lumières de cet aujourd’hui aseptisé et pasteurisé.

 

Et si nous sommes probablement des dinosaures, lui était un T-Rex.

Demain, les moutons nous mettront dans des musées, nous étudieront pour savoir d’où nous venait cette force, cette vie, et pourquoi avons-nous disparu… ?

Ils n’auront que peu de temps avant de se faire bouffer par un loup…

Puis reviendra le temps des dinosaures entre réchauffement planétaire et glaciations comme un pendule, inexorablement.

 

Nous perdons plus qu’un ancien Président, c'est un père, un ami, un chef qui s'en est  allé.

Nous clôturons aussi, une partie de notre vie, nous rangeons notre jeunesse et devenons à la fois adulte et orphelin, notre peine du jour laissera la place aux souvenirs, ce sont ces derniers qui nous redonneront envie…

Envie d'aimer.

 

Daniel et Michel ont dû t’organiser une Fête de la bière mémorable là-haut…

 

Ciao Le Chi 

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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 19:15
WOODSTOCK


Nous sommes en 1969, la production musicale est superbe, 2 Led Zep, 2 Creedence, le premier opéra Rock, Tommy, des Who, le premier Crosby, Still et Nash, le Premier Chicago Transit Authority, 1 Rolling Stones, Let It Bleed qui confirme la forme des mauvais garçons, 2 Beatles malgré une séparation annoncée comme une tuile dans le monde du Rock qui se porte bien, néanmoins.

 

Il y a quelque chose dans l’air depuis le « Summer of Love » de 1967, la Contre-Culture est en marche, le Monterey International Pop Music Festival a été une répétition générale, la jeunesse exprime son désir de liberté au travers de cette musique et dans la rue avec les évènements de 68.

 

L’Amérique en cette année 69, s’embourbe au Viet Nam, mais la fière Amérique est aussi le premier pays à envoyer des hommes sur la Lune.

Elle est moins fière du meurtre de l’actrice Sharon Tate et de l’enfant qu’elle porte par Charles Manson issu de la Contre-Culture…

 

Il faut dès lors, marquer un grand coup, une manifestation de masse, qui prouvera au monde que la jeunesse américaine ne compte pas en rester là…

 

Deux copains Michael Lang et Artie Kornfeld (vice-président de Capitol) présente leur idée à 2 héritiers milliardaires, John Roberts et Joel Rosenman, la Contre-Culture a quand même besoin de Dollars pour exister au pays du Capitalisme…

 

Après plusieurs tergiversations et oppositions ils découvrent la ferme de Max Yasgur à Bethel sud de Woodstock.

 

« The important thing that you’ve proven to the world is that a half a million kids — and I call you kids because I have children that are older than you are — a half million young people can get together and have three days of fun and music and have nothing but fun and music, and I – God Bless You for it! »

Max Yasgur

 

Vous connaissez la suite, vous l’avez vécue, lue, écoutée.

 

C’était en Août 1969, j’avais 12 ans et vous ?

Non je n’y étais pas, mais c’est tout comme, j’ai vu le film un nombre incalculable de fois, je me promenais au lycée avec le triple album import US qui faisait de moi le mec le plus branché de l’établissement !

J’étais encore loin de la politique, je me foutais pas mal des motivations des organisateurs, seule comptait à mes yeux et oreilles la musique et bien entendu mon statut nouvellement acquis.

 

Et quelle musique !

Je ne vais pas tout vous détailler, mais il existe des sets importants, Richie Havens qui chante la Liberté, Country Joe, la Révolution, Jefferson Airplane, le Viet Nam…

Et puis il y a ceux qui touchent le Ciel, les Who dans un colossal final de Tommy,

Crosby, Stills ans Nash dans une "Suite Judy Blue Eyes" devenu un hymne  Do-do-do-do-do .

Santana encore Rocker, frôle le Divin en sacrifiant son âme, Joe Cocker droit ou presque dans ses boots bleus étoilés est gigantesque, Sly and the Family Stone tirent la nuit au plus haut, Alvin Lee et Ten Years After l’embrasent.

Jimmy Hendrix termine un jig hallucinant devant le dernier carré de spectateurs, laissant à l’éternité un hymne distordu…

J’ai choisi le deuxième morceau du film, pour illustrer cette chronique, Canned Heat « Going Up The Country », léger et entrainant comme une balade à la campagne.

 

C’était ça en fait Woodstock, une balade à la campagne, sans que nous sachions que c’était l’ouverture sur ces nombreuses années qui ont suivi, jusqu’à aujourd’hui peut-être.

Des années faites de Rock, de Blues et autres formes.

Ne me demandez pas ce qu’il en reste 50 ans plus tard, la seule réponse que je pourrais vous faire tient en un mot :

 

Bonheur !

 

Love and Peace 

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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 06:47
POLITIQUE

Je suis entré au Parti Gaulliste, RPR à l’époque, en 1981.

Si je ne recherche pas une légitimité, je crois néanmoins, aujourd’hui pouvoir donner un avis…

Je dis parti, je devrais dire famille, parce que c’était ça, un truc de copains dans lequel les plus anciens apportaient leur savoir et surtout nous l’enseignaient.

Il y avait encore à cette époque des gens illustres ou pas qui savaient nous faire passer un véritable message.

Ces hommes et femmes avaient souvent vécu les affres de la guerre et de l’occupation.

Certains avaient souffert, d’autres s’étaient battus, ils méritaient tous de la Nation.

Nous étions fiers de les côtoyer et ravis de les écouter.

Il n’y avait pas de castes, tous venaient de milieux différents, employés, ouvriers, chefs d’entreprise, professions libérales, nobles ou roturiers, héritiers et autodidactes.

Ce savant mélange avançait, réfléchissait, travaillait uni pour une même cause, celle de nos idées, celles du Général de Gaulle, c’était une chance de prolonger l’œuvre du héros national mais également de Georges Pompidou, merveilleux Président, malheureusement parti trop tôt.

Nous avions une tête d’affiche innée avec Jacques Chirac et des généraux tels que Charles Pasqua, Bernard Pons, un conseil des sages, composé des barons du Gaullisme, Pierre Messmer, Michel Debré, Olivier Guichard, Alain Peyrefitte, Robert André-Vivien j’en passe et des meilleurs.

Nous avions également des hussards pour sonner la charge, Philippe Seguin, Jacques Toubon, Alain Juppé, Guy Drut etc.

Je ne peux citer tout le monde, mon but n’étant pas de faire un annuaire mais livrer un sentiment.

C’était également une réalité au local.

Ce mouvement était, comme le dis René Remond dans son excellent ouvrage référence « Les Droites en France », d’essence Bonapartiste à la différence de l’Orléaniste plus centriste, pour la situer, giscardienne.

Et surtout nous étions les héritiers et les gardiens du temple de la Cinquième République.

Dans le combat politique, nous n’avions pas réellement d’équivalent, (peut-être le PC) bref une machine de guerre.

Chacun savait ce qu’il avait à faire, toutes les communes possédaient leurs sections, chaque département ses circonscriptions qui formait une assemblée départementale.

Tous étaient élus par les militants.

Un système calqué sur l’organisation politique française.

 

Un chef, des généraux, des troupes, des idées à défendre, des différences bien sûr, je dirai heureusement, mais une volonté commune qui se référait à l’Histoire de France afin de mieux appréhender son avenir.

 

Un Mouvement.

J’y ai suivi un parcours classique, collage, tractage, meeting, j’appartenais aux mouvements de jeunes, j’écoutais, j’apprenais.

Nous avions des Universités d’Été, d’Hiver, des séminaires de formations, des fêtes dans lesquelles toutes et tous venaient apporter leur bonne humeur et leur motivation.

 

Les copains de cette époque sont toujours là prêts à partager de réels et bons souvenirs, d’aucun sont devenus des amis très chers, nous avons tous au fond de nous cette nostalgie, mais nous sommes tous prêts à remettre le couvert, si un danger se présentait.

 

Aujourd’hui ce danger est bel et bien présent, il se présente sous 2 formes, la France part à volo depuis longtemps (nous avons notre part de responsabilité) économie, chômage, insécurité, société qui se délite, les valeurs d’un pays qui s’étiolent sous les coups de boutoir libertaires d’une idéologie de pacotille qui s’est auto-proclamée « progressiste » comme un Staline moyen.

La deuxième forme vient d’un fait politique, nous nous sommes pris 2 tôles coup sur coup, 2 coups durs pour lesquels nous n’avons pas fait d’aggiornamento, pensant probablement qu’un emplâtre sur une jambe de bois serait suffisant.

Et bien non, nous sommes sur un bateau à la dérive où le Commandant serait parti le premier dans un canot de sauvetage…

Il est encore temps de circoncire l’incendie, de colmater les brèches, il faudra ramer pour rallier bon port, mais tous dans le même sens.

Je ne souhaite incriminer personne, chacune et chacun aura sa part de responsabilité à assumer.

 

Alors peut-être que de reproduire un schéma qui a magnifiquement marché ne serait pas forcément passéiste, ça doit bien exister quelque part un chef, des idées et des valeurs que l’on ferait passer avant les égos…

 

Nous pourrions ainsi retrouver la place réaliste et populaire qui n’attend que nous, entre un centre amateur très prétentieux et un extrême démagogique.

 

 

 

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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 22:15
J'aime bien aller déjeuner chez cette vieille dame africaine et respectable, je change chaque fois de resto, mais je n'oublie pas, tradition oblige, de m'arsouiller au bar, de quelques Jack Daniels, aigris d'un jus de citron et mouillés « d'Oulmes », la frizzante locale.

Ils m'aident à contempler la belle société et à rêver de mon monde idéal...

Je partage quelques fois le verre de l'amitié avec Micheline qui n'attend que ça pour s'extirper de sa minuscule et adorable boutique d'hôtel, venir refaire le monde et lever le coude haut !

La Mamounia est un lieu d'Histoire et d'histoires, je ne manque jamais de claquer la bise au portier : « Tu as su Monsieur Pierre ? ». Ça part de là, on refait le monde marrakchi et nous rions de bon cœur.

Ce jour là, je croise des potes du « Variété Club », je m'empresse d'aller saluer le délicieux « Jean Ponia » il est une des références 

élégantes de l'endroit. J'accorde un 3D d'honneur à Antoine van Doorne qui déjeune avec sa Maman, Décorateur, Dandy et Drôle.

Bien sûr nous retrouvons ce soir à l'apéro chez Jacques au Riad Taylor, pour fêter l'arrivée de Dame Hélène de Breteuil, une véritable vie, légère comme une écharpe d'Adolfo de Velasco.

Je n'ai pas encore déjeuné et suis passé du Jack D, directement au Val d'Argan rouge, j'ai peut être piqué une boulette de kefta quelque part, je commence à être un peu pompette, heureux serait plus exact.

Je m'installe au Bar dans le jardin, le soleil est agréable et encourage les oiseaux à chanter leur douce mélopée.

Un Club et une Flag feront l'affaire, je pense qu'une sieste dans l'herbe s'avèrera nécessaire.

Les effluves des orangers en fleur se marient divinement avec le « Magnifico » de chez Laura Tonatto et la fumée âcre de ma Muratti.

Je regarde ce vieux bâtiment et imagine Sir Winston, suivre le soleil avec ses peintures et son chevalet.

Je chantonne « Mamunia » de Wings en me dirigeant vers le Pavillon, au fond du jardin, je remonte l'allée de très vieux oliviers, peut être un jour nous raconteront-ils...

Je fais une halte sur l'un des bancs, je m'assoupis quelque peu.

Un bruit d'eau me tire de mes songes, un homme à l'allure noble, vêtu de riche brocart donne des ordres à des gens de conditions bien plus modestes, ils irriguent et travaillent ce magnifique jardin, cet « Arsat Al Mamoun », puisque tel est son nom à l'origine. L'homme s'avance vers moi :

« Sois le bienvenu, Noble Étranger, tu es ici chez toi et tu le seras toujours »...

« Monsieur Pierre, Monsieur Pierre ? Je suis venu te chercher, ta voiture est là, comme tu me l'a demandé »

« Ah oui merci »

Le portier est tout sourire.

Je sors de mon rêve et de la Mamounia, les palmiers royaux me saluent...

« Mamunia Mamunia Mamunia
Oh Oh Oh
Mamunia Mamunia Oh Oh Oh Oh

So The Next Time You See Rain, It Ain't Bad
Don't Complain, It Rains For You. »

Mamounia
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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 19:28

La guitare attaque, David Crosby apparaît dans la lumière, puis Stephen Stills, drapé dans un poncho, le même que The Man With No Name dans A Fistful of Dollars.

Graham Nash joint sa voix à Crosby, ce soir ils font les chœurs, Stills est le Roi de Cœur.

 

« It’s getting to the point… »

L’image se sépare, Stills est en avant « I’m sorry », il quitte Judy.

Woodstock 1969

 

Ceci est une histoire d’Amour, une véritable, celle d’un amour finissant après 2 années intenses, quelques morceaux de vie, quelques bouts de chansons mis bout à bout pour en faire une Suite…

 

Sweet Judy Blue Eyes

 

« Sometimes it hurts so badly

I must cry out loud

I am lonely »

 

Stephen Stills chante son Amour déçu dans la nuit aoûtienne, les 3 reprennent en chœur le refrain comme pour lui donner plus de vigueur.

 

« I’m yours

You are mine

You are what you are

And you make it hard »

La suite n’est pas autre qu’histoire ancienne, accords parfaits pour des cœurs brisés, les voix pleurent à l’unisson.

 

« Be my Lady… Doo doo doo doo doo… »

 

La chanson se termine en espagnol et à Cuba comme une dernière plainte ou un souvenir

Pour oublier

 

« Que Linda ma la traiga Cuba

La reina de la Mar Caribe

Cielo sol no tiene sangreahi

Y que triste que no puedo vaya oh va, oh va » 

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 21:08

Je m’en souviens comme si c’était hier, c’était hier, une belle année, une douceur de vivre.

 

Du haut de mes onze ans je contemplais une société équilibrée, un chef qui était général, un héros qui avait sauvé la France en des temps obscurs.

 

L’écolier que j’étais, vivait heureux dans une famille aux valeurs affirmées, dans un environnement aisé, dans une atmosphère idyllique qui laissait présager un futur parfait.

 

Tout semblait simple, il suffisait de vouloir pour pouvoir, même si le monde changeait en voulant quitter un noir et blanc désuet pour une couleur vivifiante.

 

Les écrans étaient tapissés de chefs d’œuvre, d’un 2001 l’Odyssée de l’Espace à Bullit en passant par La Party.

Les radios crachaient le double blanc de Beatles, le Beggars Banquet des Stones, Jumping Jack Flash devenait mon premier 45 tour et Dock of the Bay d’Otis le second.

 

Et la liste n’est pas exhaustive…

 

D’aucuns souhaitaient une révolution pendant que d’autres travaillaient à une évolution.

La Constitution avait 10 ans, la révolte avait un mois, la Constitution est toujours là, la révolte, après coup, n’a laissé que des regrets.

 

Nous vivons aujourd’hui une société de l’instant où chacun essaie de vivre son immédiateté laissant de côté désir et effort, nature et équilibre.

 

Mais peu importe, au risque de passer pour un vieux con, je suis et reste heureux d’avoir vécu cette période et je chéris ces souvenirs…

 

But its alright now
I'm Jumpin' Jack Flash, its a gas, gas, gas…

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 18:18

 

En cette période où tout est aseptisé, réglé, formaté, critiqué, interdit, cette période où l’on gomme les différences au nom d’un égalitarisme totalitaire, qu’il est bon de constater que nous sommes encore capables de montrer nos émotions !

 

Ce pied de nez rock'n'rollesque à la face du conformisme, ce doigt d’honneur en lâchant le guidon de l’Harley, cet accord de guitare qui couvre tous les lazzi de la nouvelle pensée, me confortent dans le fait que toutes ces années, ces 50 (environ) glorieuses n’auront pas été vaines. Elles sont à jamais gravées dans le bitume de la 66, tatouées sur nos peaux.

 

Comme disait Charlebois « Je suis un Hells Angels à pied », je taille la route depuis lors au son de cette musique rock, soul, blues, je ne me plis pas au conformisme ambiant et je n’arrêterai pas de chanter !

 

50 années, entre le départ d’un Otis et d’un Johnny, d’outrance, de substances illicites, d’alcool, de sexe, ben ouais, Sex, Drugs and Rock’nRoll, c’était marqué sur le programme, mais pas plus que Baudelaire, Rimbaud ou Verlaine. Ça n’a pas fait pour autant des générations de junkies, même moins qu’à la Corbeille !

Notre came c’est le son, ce sont ces héros lumineux et déjantés, oui nous sommes accrocs à leur talent, à leurs extravagances, à leur aura !

 

Je ne crains qu’une chose, quand comme hier, nous fermons une porte, comme un calendrier de l’avent à l’envers, je la crains quand je constate ce vide ambiant, elle fera place à la tristesse, elle se nomme le manque... 

Nous y opposerons notre passion, notre mémoire !

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31 mai 2017 3 31 /05 /mai /2017 18:43

I read the news today, oh boy...

Nous sommes en 1967 exactement à Abbey Road dans le studio N°2 au cœur de Londres

40 musiciens provenant du Royal Philarmonique et du Symphonique de Londres trainent ça et là affublés de faux nez, de grandes oreilles, et autres chapeaux haut-de-forme, les Stones qui passaient par là sont venus en amis et tant d'autres dans ce Londres magique de cette époque.

Il y a de la magie dans l'air de ce Summer of Love...

Ne vous y trompez pas cet instant est un tournant, l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band est la pierre angulaire de la musique Rock et "A Day in The Life" en est son phare !

Il a même changé le monde libre de par son concept, le premier du genre, de par sa pochette, de par son son, même !

Enregistré par Geoff Emerick avec des 4 pistes

produit par Georges Martin, la vie et la mort de Tara Browne, héritier Guinness, dans sa Lotus Elan, la même que Misses Peel...

He blew his mind out in a car

Sugarplum Fairy, Sugarplum Fairy

Un rien d'Acide, un crescendo cacophonique de génie

Ainsi né la plus belle chanson du plus bel album Rock du monde !

I'd love to turn you on... 

 

 

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 20:54

Tony Manero marche dans Brooklyn, il ondule de la croupe, il frime… Du début à la fin.

“Do you know what I’m gonna do?

Strut!”

Ah, la frime, épater la bande, les filles, les autres…

Il faut trouver ce juste milieu avec son éducation, se montrer juste un peu voyou, un rien dominant, bref un mec !

Et puis quand le premier pas est fait, retrouver tendresse et élégance, ne vous y trompez pas, c’est aussi l’attente du camp d’en face. Les nanas veulent des vrais mecs et ces derniers de véritables filles !

Le feu qui couve attire forcément les pompiers…

C’est quand on tend vers ce juste équilibre qu’on arrive à réaliser, comme dit si justement le Beig au début de « L’amour dure trois ans » que « Tout est beau même vous » !

J’ai souvent tendance à sourire quand on me parle d’égalité, c’est un concept tellement dépassé, mis en avant par une pseudo gauche ringardisée et repris par une droite copieuse en mal d’idées nouvelles.

Tout autant que le sont ses compléments liberté et fraternité au fronton des mairies.

Quelle liberté ? Celle qui nous dicte notre comportement. Quelle fraternité ? Celle dictée par cet esprit revanchard et égoïste qui caractérise le péquin moyen ?

Laissez tomber, ce ne sont là que vœux pieux, probablement intéressants, mais pieux…

Il reste une seule réalité, l’équilibre, créé on ne sait par qui, Dieu, ou la nature, le chaud n’existant pas sans le froid à l’instar du laid et du beau, du noir et du blanc, à l’insu même, du riche et du pauvre.

Homme et femme sont à la fois sujet et complément d’objet direct de tous les désirs de l’Amour.

Je dis homme et femme c’est également une réalité chez les autres êtres qui peuplent notre planète.

Dans ce merveilleux film référence qu’est le Déclin de l’Empire Américain, les personnages nous parlent au détour d’une scène des Hétéroptéryxs de Bornéo.

« Pendant cent ans, les entomologistes... ont cherché à trouver le mâle de celui-là et la femelle de celui-ci.
Problème biologique majeur.
Jusqu'au jour où on les a vus en train de baiser. Ces deux-là.
- C'était le mâle de cette femelle.
- Ça se peut pas! C'est un reptile... ...et ça c'est un insecte.
- Mais ils ont une chose en commun.
- C'est quoi?
- Le cul. Pense à ç
a comme il faut. »

C’est crument dit, je vous le concède, mais tellement vrai bien qu’imagé !

Changeons les mots, pensons désir, ce désir qui conduit à l’Amour, à la femme, ou à l’homme selon vos options.

Le Christ avais probablement raison : « Aimez vous les uns les autres »

N’oubliez pas de frimer avant, la conquête est à ce prix…

Ni de chanter:

Here in your arms I found my paradise
My only chance for happiness
And if I lose you now, I think I would die
Say you'll always be my baby
We can make it shine
We can take forever just a m
inute at a time

Je sais c’est une chanson de mec dans un film de mec, mais qui n’aurait pas lieu d’être sans femme…

More than a woman, more than a woman to me

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